11 NOVEMBRE 2022 : LA PAIX RESTE FRAGILE
Chaque 11 novembre nous nous réunissons devant le monument aux morts pour nous souvenir. Pour nous souvenir que la paix est un joyau fragile, que la vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui et encore moins celle de demain.
A l’heure où les tensions et les conflits entre grandes puissances ne cessent de voir le jour, n’oublions pas que la paix ne dépend finalement que de nous. N’oublions pas qu’elle régresse quand se renforce la haine de l’autre et qu’elle disparaît quand la volonté de construire un monde de fraternité et de progrès s’amenuise.
Car oui, aujourd’hui, s’il y a une bien chose que nous ne souhaitons pas revivre, c’est bien la guerre. Ces guerres qui ont détruit des vies, des familles et qui ternissent la grande Histoire de notre pays.
Cent ans, cela semble loin et pourtant nous nous en souvenons comme si c’était hier. Les traces de cette guerre ne se sont jamais effacées, ni en France, ni en Europe, ni au Moyen-Orient.
La fin des combats de la Grande Guerre a marqué les corps, les esprits et imprégné nos mémoires.
Car oui, derrière le soulagement, derrière la fatigue d’un long combat enfin terminé, il y avait la mort, le deuil, les blessures inguérissables et les ruines humaines, morales et matérielles qui sont encore aujourd’hui perceptibles.
Nous n’oublierons jamais les 1.4 millions de français qui ont trouvé la mort durant cette guerre. Nous n’oublierons pas non plus ces millions d’étrangers, venus des cinq continents, qui ont défendu un sol qu’ils n’avaient auparavant jamais foulé. Ces hommes et ces femmes ont sacrifié leurs vies pour que nous puissions vivre en paix. Nous leur en serons éternellement reconnaissants.
On ne le répétera jamais assez : le devoir de mémoire fait partie intégrante de notre conscience collective.
Par la mémoire, nous honorons leur courage, par la mémoire nous les faisons vivre parmi nous, par la mémoire nous les remercions.
Alors souvenons-nous ! N’oublions pas ! Car le souvenir de ces sacrifices nous oblige à être dignes de ceux qui sont morts pour nous, pour que nous puissions vivre libres !
La présence du Conseil Municipal des Jeunes, des écoliers et de leurs professeurs ainsi que des guides et scouts d’Europe prouve que la jeunesse d’aujourd’hui est pleinement concernée par cet enjeu. Leur présence prouve qu’ils ont conscience des erreurs d’hier et nous devons leur faire confiance pour qu’ils ne les reproduisent pas demain.
En nous réunissant chaque année, nous leur transmettons l’héritage d’un pays qui a souffert mais qui n’a jamais abdiqué. Nous leur transmettons toute la force d’un peuple qui s’est toujours relevé et qui a toujours cru en son destin.
Pierre Brossolette disait « ce qu’ils nous demandent ce n’est pas de les plaindre, mais de les continuer. Ce qu’ils attendent de nous ce n’est pas un regret, mais un serment. Ce n’est pas un sanglot, mais un élan. » Le devoir de mémoire c’est ça. Prendre conscience, transmettre, et faire perdurer les valeurs qu’ils nous ont transmises.
Additionnons nos espoirs au lieu d’opposer nos peurs. Voilà ce qu’ils attendent de nous !
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Si ces informations se confirment et que l’État n’entend pas les arguments que nous lui adresserons, je m’oppose bien évidemment à cette réforme qui pénalisera les plus petits. Il apparaît dès lors absurde de mettre en place des dispositifs comme « Petites Villes de Demain » et « Action Cœur de Bourg » si derrière tout est fait pour casser les dynamiques de revitalisation des centres-villes. Ce paradoxe a d’ailleurs été souligné par David Lisnard, Président de l’Association des Maires de France.