Discours 8 mai 2022 - L'Union sacrée

DISCOURS 8 MAI 2022 : L’UNION SACRÉE

Nous sommes aujourd’hui rassemblés pour commémorer le 77ème   anniversaire de la victoire des Alliés et pour rendre hommage aux victimes de ces terribles années de guerre.

En ce jour particulier, mes pensées vont vers ceux qui ont sacrifié leurs vies pour notre liberté, vers ceux qui ont tant combattu et tant souffert.

Ces soldats, ces civils, se sont battus corps et âme et sont morts pour la France, pour la paix et pour nos libertés.

Cette victoire représente le fruit de l’effort, du courage et du sacrifice de toutes celles et ceux qui n’ont jamais désespéré. Cette victoire, c’est celle d’une France unie, c’est celle d’une France qui n’abdique pas et qui croit en son destin.

Notre république n’oublie pas celles et ceux qui sont morts pour elle. Elle n’oublie aucun de ses enfants. Il en est de notre devoir et de notre responsabilité.

Comme l’exprime si bien Chateaubriand « les vivants ne peuvent plus rien apprendre aux morts mais les morts, au contraire, instruisent les vivants ». C’est pour cette raison que nous sommes réunis aujourd’hui.

Commémorer, c’est se souvenir.

Commémorer, c’est tirer les leçons du passé et en comprendre les causes.

Commémorer, c’est se tourner vers l’avenir et transmettre notre héritage aux générations futures.

Et aujourd’hui, je souhaitais vous parler d’avenir.

Lorsque j’évoque le souvenir de ceux qui se sont battus pour que nous soyons ici aujourd’hui, je ne peux m’empêcher d’imaginer le regard qu’ils porteraient sur notre société actuelle. Que penserait-il de cette France divisée, fracturée ? Que penserait-il de cette France où il est désormais plus fréquent de penser à soi que de penser à autrui ?

A l’échelle de l’Histoire, la période que nous traversons n’est peut-être pas la plus sombre. Mais il faut se rendre à l’évidence, nous ferons face à de fortes désillusions si notre société n’évolue pas, si les mentalités n’évoluent pas.

Ceux qui me connaissent savent que je suis de nature optimiste. Cet optimisme est nourri d’une intime conviction : celle que le Peuple Français est grand quand il regarde dans la même direction.

J’en appelle donc à l’union nationale, à l’union sacrée.

Mais soyons clairs, l’union nationale ce n’est pas vouloir « emmerder les Français » et ce n’est pas non plus vouloir changer leurs prénoms parce qu’on y devine une consonnance étrangère.

L’union nationale c’est au contraire accorder plus d’importance à ce qui nous rassemble qu’à ce qui nous divise.

La société que je décris n’est pas une utopie mais elle le deviendra si nous n’agissons pas.

Dans ce contexte, il est plus que jamais utile de réfléchir à cette pensée du résistant Pierre Brossolette : « Ce que nos morts attendent de nous, ce n’est pas un sanglot, mais un élan. »

C’est donc avec conviction et responsabilité que je nous appelle à la bienveillance, au respect et au dialogue.

Ne vivons pas dans une période obsédée par le présent, par un présent qui oublie rapidement le passé et n’anticipe plus l’avenir.

Souvenons-nous aujourd’hui, demain et toujours de ce que signifie cette date du 8 mai 1945. Nous le devons par fidélité envers celles et ceux qui se sont battus pour nos libertés.

Gardons en mémoire leur sacrifice et continuons leur combat pour la défense de notre pays et de ses beaux principes que sont la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.

Discours 8 mai 2022 - L'Union sacrée

C’est donc avec conviction et responsabilité que je nous appelle à la bienveillance, au respect et au dialogue.

Ne vivons pas dans une période obsédée par le présent, par un présent qui oublie rapidement le passé et n’anticipe plus l’avenir.

Souvenons-nous aujourd’hui, demain et toujours de ce que signifie cette date du 8 mai 1945. Nous le devons par fidélité envers celles et ceux qui se sont battus pour nos libertés.

Gardons en mémoire leur sacrifice et continuons leur combat pour la défense de notre pays et de ses beaux principes que sont la Liberté, l’Égalité et la Fraternité.

J’en terminerai avec ces quelques mots de Louis XIII (13), fils d’Henri IV (4) si cher à notre commune. « La France a bien fait voir qu’étant unie elle est invincible et que de son union dépend sa grandeur, comme sa ruine de sa division.

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